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RP partie choc des titans

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RP partie choc des titans Empty Re: RP partie choc des titans

Message  Droshan Ven 27 Fév - 4:31

Je me suis amusé à écrire une narration pour cet épisode de guerre plutôt intense. Par contre, c'était pas tout à fait frais dans mon esprit, donc les dates, c'est de l'à-peu-près. Le style narratif est assez brut et n'est pas très imprégné historiquement parlant. J'espère que vous apprécierez quand même. Et ça pourra être marrant à comparer si tu fais le tiens aussi, Louis. Bonne lecture


Le choc des titans, annales des Khan

- 4000 à -3000 av JC.

Mon peuple fonde son royaume sereinement sur les vastes plaines de Mongolie. Les chevaux, le cuivre, le fer sont autant de ressources dont nous pourrons disposer à foison tant que nous aurons main mise sur celles-ci. Le monde semble particulièrement aux aguets. Chaque peuplade sonde l’évolution de notre peuple. Archers montés ou non, simples guerriers à massue, éclaireurs et jusqu’à quelques escouades de chars talonnent nos frontières. Prudence. Nos plus proches voisins sont, sans surprise de la même culture orientale dont nous sommes bâtis. Espérons des relations diplomatiques courtoises jusqu’à ce que nous puissions stabiliser nos frontières. Les travaux d’aménagements de notre empire en pleine germination s’accélèrent, sans doute plus vite que la prudence ne le souhaite.

- 3000 à -2900 av JC.

Il semble clair que le côté Est de notre territoire est le plus exposé. Les nations coréennes et babyloniennes se partagent la péninsule terminale du continent. Un territoire très propice au commerce, dont mes éclaireurs ont humé les épices et caressé l’or, retient particulièrement mon attention, et certainement celle de Geon, le leader coréen, car il s’agit du seul corridor permettant les circulations entre les peuplades de l’Est et l’empire croissant de Suliman à l’Ouest. J’attends les prochaines nouvelles de mes ouvriers envoyés exploiter un filon de fer et je dépêche quelques colonisateurs sur cette parcelle du Monde. Quel intérêt de boucher les issues si on n’a pas les reins pour encaisser les représailles ?

- 2500 av JV à - 500

Toujours aucunes nouvelles de mes ouvriers miniers envoyés voilà un sacré bout de temps.
Une dépêche vient d’arriver. Ca ne fait aucun doute. Nos travailleurs ont été désarmés et capturés par une modeste escouade de guerriers à gourdins babyloniens. C’est la panique à Karakorum. Selon des sources plus ou moins sûres, Hammourabi ne se serait pas contenté de capturer ces pauvres ouvriers mais commencerait à adresser des troupes archères sur notre frontière. Quelle stupidité effrayante de ma part d’avoir envoyé ces ouvriers en zones frontalières quand tant d’esprits curieux et intéressés foulent les plaines alentours… Et je risque de le payer au prix fort. Les quelques troupes archères défendant Karakorum seront mises à mon commandement et sur la route de l’Est. Je jouerai mon va-tout face à ces exécrables singes babyloniens.

Le combat semble être à mon avantage, nos archers, forts de leur visée mongole légendaire et de leurs flèches fraîchement taillées et aiguisées n’ont –à priori- rien à craindre de ces quelques macaques à gourdin qui nous barrent les routes royales menant à l’Est. Seulement voilà, nos archers aussi bon soient-ils, n’avaient pas prévu le phénomène qui ne tarderait pas à nous faire vivre l’un des pires des cauchemars que notre empire connut. A l’approche de la centaine d’envahisseurs occupant la plaine, mes archers se sont positionnés à l’orée d’une forêt voisine, prêts à surprendre les ravisseurs. Quand tout à coup… le soleil se mit à faiblir significativement de toutes parts. Une éclipse totale eut lieux au pire moment. Pour la plupart d’entre mes soldats, ce phénomène était inconnu et il n’a pas tardé à stimuler la superstition du groupe entier. Il faisait nuit noire et la majeure partie de mon armée encore sous le choc quand un premier groupe de soldats, caché préalablement dans les arbres alentours, profita de la situation pour fondre sur nos lignes arrières. La situation dégénéra et me glissa complètement des mains. Faiblement armés mais diablement agiles, les guerriers babyloniens broyaient copieusement la tête de nos soldats à coups répétés de gourdin. Quelques minutes suffirent à balayer la moitié arrière de nos soldats. Les soldats qui campaient en plaine, avertis des cris et hurlements gémis de nos lignes arrière, rappliquèrent à vitesse très respectable. Ils furent cueillis naturellement par nos lignes d’archers restés en première ligne, non occupés à endiguer le coup dévastateur de l’ennemi près de la forêt. J’ai moi-même bandé mon arc une centaine de fois avant d’en arriver cors-à-corps, dague contre massue sur les guerriers ennemis, désormais largement supérieurs en nombre. Mes frères tombèrent les uns après les autres. A mon tour, je reçu une contusion importante qui me fit dévaler un ravin sur le flanc de Karakorum. C’était pratiquement la fin. Aucune troupe défensive ne veillait sur notre capitale et unique cité de l’empire mongol et ces guerriers auraient sans doute l’audace d’aller souiller, piller puis détruire tout ce qui restait de notre identité.

J’ai repris conscience, sans trop de dégâts extérieurs si ce n’est de gros bleus et de violents maux de tête. Devant moi, Karakorum semblait inchangée. Changement de tactique ? Nos ennemis auraient-ils pitié de nous ? Préparent-ils d’autres troupes pour mieux nous décimer ? J’ai rejoint bon gré mal gré le palais impérial. De façon inattendue, les guerriers babyloniens s’étaient retirés de l’orée et s’étaient postés à nos frontière, selon les dires de quelques archers ayant fuit le précédent combat. Ils ont également rapporté que l’armée ennemie s’était enrichie de plusieurs divisions d’archers babyloniens, particulièrement redoutables contre n’importe quelle troupe d’infanterie. Après un discours extrêmement impopulaire, j’ai organisé l’enrôlement de force de plusieurs milliers de civils dans les divisions d’archerie. A peine avais-je fini de constituer une compagnie de défense qu’une modeste armée de babyloniens pointait leurs gourdins à quelques centaines de mètres de la porte principale de la ville. Après une sommation de quelques volées de flèches, ils repartirent sans plus de turbulence ou de pillages alentours. Rien d’autre qu’une armée animale prédatrice guettant une proie facile désappointée en se faisant repousser.
La chance tournait.

Particulièrement soutenu par l’activité intense de quatre mines environnantes, des compagnies entières d’archers furent formées et envoyées au front Est. Où toutes furent victorieuses, y compris contre les terribles archers babyloniens, très bons escarmoucheurs contre nos guerriers mais bien moins convainquant à distance. Hammourabi, dont les terres fondatrices sont séparées par plusieurs centaines de kilomètres de notre filon de fer, ne disposait d’aucun métal de valeur permettant le perfectionnement de sa force militaire. Notre filon de fer ne tarda pas à être exploité et en conséquence, formations de soldats armés d’haches et épées de fer déboulèrent de nos casernes, prêtes à en défaire avec l’envahisseur, toujours menaçant aux frontières.

- 500 à + 1000

La guerre était omniprésente en Mongolie. Les troupes affluaient de Karakorum pour alimenter la défense, non seulement de notre ressource de fer tant convoitée par l’ennemi, mais également de nos précieux élevages de chevaux, qui assuraient de très bonnes performances face aux compagnies redoutées d’archers babyloniens dont l’ennemi ne cessait d’abuser.
Et pendant ce temps.
Au nord, Wang Geon, s’étant montré d’une courtoisie exemplaire pendant chaque période de cette guerre sans fin, colonisait graduellement l’ensemble des territoires au Nord de Karakorum. Non seulement le dénouement de cette guerre restait encore incertain, aux vues des pertes croissantes que l’on subissait à la frontière, mais les possibilités d’extension étaient grignotées consciencieusement par notre deuxième voisin.

La situation à l’Est s’était néanmoins stabilisée depuis quelques temps. Il était plus que temps d’élargir notre Empire. Colons et guerriers patrouilleurs furent dépêchés à l’Ouest pour occuper un point stratégique majeur, desservant à la fois chevaux et cuivre, denrées qui nous seraient indispensables en cas de perte de contrôle de l’Est.
Ce qui devait arriver arriva naturellement et de façon assez surprenante peu après la prise de contrôle du territoire Ouest. Hammourabi ne se contenta pas de dépêcher archers et chevaux. Cette fois-ci, éléphants et soldats à hache accompagnaient la procession impressionnante déboulant des jungles babyloniennes sur les plaines mongoles. Ce fut une bataille acharnée qui dura plus d’une dizaine d’année. Nos soldats défendirent tour à tour, élevages de chevaux –si chers à notre peuplade-, mine de fer élément encore quasi-vital à notre stade d’expansion à l’Ouest, et enfin mine de cuivre. Nos Karaks, spadassins et lanciers luttèrent comme n’importe quel Mongol devrait toujours lutter et parvinrent à éliminer la grande majorité des assaillants avant de tomber irrémédiablement, sous le nombre des barbares.
L’Est était donc perdu, mais rien n’était joué pour autant. Karakorum, grâce à la bravoure de ses défenseurs, eut le temps d’exploiter les ressources d’Ouest, et de lever une armée respectable de chars et de lanciers. L’ennemi babylonien, non-informé de nos nouveaux piliers industriels se lança témérairement à l’assaut de notre capitale, Karakorum, pour y être accueilli, en toute stupéfaction par des divisions entières de cavaleries. L’ennemi, mis en déroute, se retira quasi-totalement du territoire mongol et négocia sur le champ un cessez-le-feu. Cessez-le-feu, que, fatigué par la guerre et désireux d’expansion, j’acceptai sans trop grogner. Mais tout se paierai. Un jour.

Et c’est ainsi que la grande guerre des Babyloniens contre le peuple Mongol prit fin. Néanmoins. D’autres défis attendaient leur tour. En conquérant l’Ouest et le Sud, nos villageois aperçurent les derniers aménagements ottomans dressés sur des collines lointaines. Jusqu’à présent, les relations avec les Ottomans furent relativement cordiales, malgré le cuivre que nous soupçonnions qu’ils aient fourni à l’ennemi babylonien, au plein fort de la guerre qui nous eut opposés. Leur geste généreux d’une compagnie de char, lors d’une bataille critique aux portes de Karakorum, fut certainement beaucoup plus décisif qu’ils n’eurent pu en avoir conscience.
Notre empire comportait désormais un territoire respectable et une économie redynamisée par l’aménagement expéditif fourni par nos talentueux ouvriers.
Fin de la narration

Droshan
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